La précarité énergétique est à mettre en relation avec la mauvaise qualité thermique du parc français : les ¾ du parc se situent dans les classes D, E, F ou G, soit des consommations de plus de 150 kWh par m2 et par an.
Pour lutter contre ce phénomène, depuis le 1er janvier 2016, une nouvelle obligation d’économies d’énergie, matérialisée par l’introduction de CEE spécifiques au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique, a été fixée à 150 TWhc pour 2016-2017 – supplémentaires aux 700 TWh cumac définis pour la troisième période.
L’enjeu pour les bailleurs sociaux est de réduire la précarité énergétique et la facture des locataires. Les CEE obtenus par la rénovation énergétique du parc social représentent une source de financement non négligeable : selon la nature des travaux et le prix négocié avec l’obligé, la vente des CEE Précarité peut couvrir à minima 100% du coût des travaux réalisés.